Etat des lieux de l’approvisionnement des marchés
Le directeur général de la concurrence et des recherches économiques au ministère du Commerce, Houssemeddine Touati, a assuré, ce samedi, lors d’une conférence de presse, que les prix de la plupart des produits vont connaître une baisse, pendant ce mois d’avril, grâce aux mesures adoptées par le ministère.
Régularité
Il a ajouté que durant la première moitié du mois de Ramadan, l’approvisionnement des marchés a connu une régularité et une maîtrise des prix pour plusieurs produits, alors que d’autres ont continué de grimper, ce qui a nécessité une intervention du ministère.
Touati a, également, noté dans ce contexte, que l’approvisionnement des marchés a été régulier pour les produits de consommation, les aliments transformés, le lait et ses dérivés, l’eau minérale et d’autres produits courus, au cours du mois de Ramadan.
Il a ainsi assuré qu’il y avait une amélioration palpable dans l’approvisionnement en sucre et en café, surtout dans les régions. "Les activités des différents secteurs durant le mois de Ramadan ont continué de façon ordinaire (cafés, pâtisseries, boulangeries…)", a-t-il dit. Et d'ajouter qu'une baisse des prix des fraises a été enregistrée, après l’intervention de l’administration dès les dix premiers jours du mois saint, précisant qu'il y a eu aussi un respect des tarifs et des marges de bénéfice dans la vente des légumes et des volailles.
Manques et instabilité
Touati a, par contre, reconnu qu’il y a eu une instabilité dans la vente des bananes et des pommes, ainsi que des difficultés dans l’approvisionnement du marché en farine et en semoule pour les professionnels. Tout comme le sucre, le café et le riz qui n’étaient pas, non plus, fournis d'une façon régulière, dans les espaces de commerce.
Il a, par ailleurs, noté qu’une perturbation provisoire a eu lieu dans l’approvisionnement en légumes et en poissons, suite à une mauvaise météo. Le responsable a, enfin, reconnu que la demande en huile végétale subventionnée continue et que les tentatives d’augmenter les prix par les professionnels persistent.